Updated: 11/12/2013 | 8:54:43 AM
tonnant sujet que celui-ci. Toutefois les moyens de transports au Vietnam méritent bien un dossier complet. Que ce soit pour expliquer la vie quotidienne, ou pour aborder les grandes révolutions de la modernité naissante, la manière de se déplacer et de transporter avec leurs règles inénarrables sont un excellent moyen d’aborder ce pays ( un peu un gros bazar pour être honnête). Je parle du Vietnam car je le vis tous les jours, mais coté Français, les TGV, Airbus, tramways ultra modernes, autoroutes et respect du code de la route par exemple reflètent bels et bien certains aspects du mode de vie. «Dis moi comment tu transportes, je te dirais dans quel Pays tu vis » Le sujet sera traité avec dérision mais rien n'est inventé.
- Une règle à retenir, les Vietnamiens détestent marcher. Il n’est pas concevable à leurs yeux que faire la petite course au magasin à 100 mètres de chez eux puisse être faite à pieds.
- L’utilisation d’un moyen de transport s’impose (moto bien souvent). Leurs expliquer que la marche à pieds peut être un loisir vous fera passer pour une personne très étrange. Dans une hiérarchie, le piéton serait relégué au rang de l’insignifiant.
- Autant vous dire que la traversée d’une rue peut s’avérer un exercice pénible et très dangereux, cela est d’autant plus vrai si on considère que le code de la route que nous aborderons un peu plus tard dans ce dossier reste quelque chose de soumis à interprétation.
- Il n’y a pas bien longtemps, le vélo constitue le moyen de transport familial. Tout vietnamien d’une 20aine d’année vous parlera de son enfance avec 1 vélo qui devait servir à toute la famille. Actuellement, le vélo est encore un moyen de déplacement très utilisé dans les grandes agglomérations mais également dans les campagnes. Il s’agit du mode de déplacement des plus pauvres et parfois l’achat d’une bicyclette seconde main pour une famille constitue un investissement de 1 ou 2 mois de revenus. Comme il convient bien sur de rentabiliser l’achat, l’heureuse famille propriétaire d’un vélo pourra, faciliter les transports de leur production jusqu’au marché, ou même louer leurs services pour transporter les marchandises des autres.
- Anecdote : Cela permet de voir des situations parfois étonnantes, par exemple la roue arrière d’un vélo cédant sous le poids des cartons de carrelages transportés. Ce jour là, j'ai tout de suite dégainé mon portable, pour faire la petite photo que voici :-)
- Il s’agit également du moyen de transport par excellence des étudiants qui n’ont pas encore obtenus leur permis de conduire (pour une petite moto 125)
- La moto au Vietnam est en quelque sorte le nerf de la guerre. Elles se sont imposées comme le bien de consommation par excellence. Ce sont à 99% des petites motos de 125 Cm cube qui servent absolument a tous. (Taxi, transport de marchandises, taxis, moyen de transport personnel, boutiques ambulantes….). Il y a quelques années, posséder une moto relevé de l’investissement du siècle et le prix de ces engins étaient totalement prohibitifs par rapport au niveau de vie local. Afin de se procurer la machines de ses rêves, il existait un marché parallèle qui était alimenté par les marins au long cours qui importaient en toute illégalité des motos « Honda ». La marque Honda est devenue aujourd’hui un nom commun qui désigne aujourd’hui tous type de motos. Cette marque bénéficie encore aujourd’hui d’une image de marque sans pareil. Sociologiquement parlant, la moto est le signe de richesse extérieur par excellence (le téléphone portable suit également le même chemin). Une famille Vietnamienne pourra par exemple se mettre sur la paille afin d’acheter le dernier modèle à la mode du moment. Anecdote : Vous pourrez voir les heureux propriétaires de motos dernier cri s’installer matin et soir dans la rue afin de nettoyer leur moto à la vue et aux yeux de tous et ceci afin de montrer à qui veut bien le voir quel riche propriétaire de moto vous êtes. L’heureux Vietnamien grâce à sa moto fera oublier la misère dans laquelle il vit.
- Les Xe Om pullulent au Vietnam, ce sont les motos taxis. Il est difficile de marcher sans se faire aborder de nombreuses fois par un de ces conducteurs fous (ils conduisent bel et bien comme des fous). Les tarifs sont parfois bien surprenants et pourront dépasser le prix d’une course en taxi voiture. Ces mêmes Xe Om accepteront également des courses de transports de marchandises, ne soyez pas surpris de voir passer un réfrigérateur de taille familiale posé sans aucune attache directement sur l’arrière de la selle. Quelques images de ces transporteurs hors du commun sont disponibles sur le lien suivant : photos de motos au vietnam
- Le marché de la moto au Vietnam ne cesse de croître, certaines marques l’ont bien compris et proposent des modèles de luxe à crédit. Les Vietnamiens participent bien à l’essor de ces formules d’achat et on peut se demander si ils sont bien préparés à l’achat à crédit. Les concessionnaires proposent des scooter dont le prix de base est de 6000 Dollars sous la formule «Repartez avec votre scooter Vespa pour 1 000 000 de Dongs par mois » (1 000 000 = 50 Euros). Est ce bien raisonnable.
- Explication sur le code de la route au Vietnam : Le permis est obligatoire pour conduire une moto. L’examen consiste en une épreuve théorique et une épreuve pratique. Rien de bien différent d’avec la France. Ca c’est dans la théorie. Dans la Pratique, voici ce comment ça peut se passer.
- Achat du permis (formule 1) : Un permis officiel se négocie 25 Euros. Les inspecteurs d’examens sont eux mêmes impliqué dans ce trafic
- Achat du permis (formule 2) : Vous vous présentez a l’examen et vous payez l’examinateur a ce moment là.Le coût de cette formule = 5 Euros (moins cher car moins d’intermédiaires)
- Solution 3 ( la mienne) : Vous n’avez pas le permis et vous payez la police quand elle vous arrête. Généralement présenter une carte consulaire ou il est écrit en Vietnamien que vous êtes placés sous la protection du consulat aide a ne rien payer du tout. Vous comprendrez bien que sur les routes règne l’anarchie.
- Afin de survivre Vina-pix vous donne des conseils de survie dans le cas ou vous décideriez de vous rendre au Vietnam.
- Si vous tournez a droite, vous avez le droit de ne pas vous arrêtez au feu rouge. Dans le code de la route, il est spécifié que vous devez toutefois prendre garde qu’aucun danger ne se présente. Dans les faits, que vous allez a gauche, à droite ou tout droit, tant qu’on peut passer on tente sa chance. N’oubliez pas de bien appuyer sur votre klaxon afin de montrer que vous n’avez pas l’intention de freiner.
- Les plus gros sont plus forts et plus dangereux et ont la priorité. Méfiez vous des autobus et camions, les motocyclistes sont considérés comme des fourmis alors une de plus ou une de moins….. Généralement la peine encourue pour un malheureux chauffeur de camion qui aurait écrasé quelques motos par inadvertance est de mettre des fleures sur son par-choc pour une durée de 3 mois. (On en voit plein des camions qui ont des fleures sur leur par-choc). Autre règles à connaître, un camion qui klaxonne considère qu’il a la priorité. C’est un principe de base qu’il ne faut surtout pas oublier. Les piétons devront eux aussi en tenir compte. Pour ceux qui prendraient ces conseils pour une blague, je vous invite vivement à ne pas mettre un pied au Vietnam, votre espérance de vie chuterait de manière significative.
- Vous vous poserez la question « Et que ce passe t’il si 2 camions qui ont une trajectoire incompatible se mettent a klaxonner en même temps ? » Plusieurs cas sont envisageables…. 1- On obtiendra un gros tas de ferraille. 2- Il y aura un chauffeur qui passera pour une poule mouillée auprès de l’autre qui cédera le passage ou fera une embardée pour éviter le crash ( au détriment éventuelle d’une moto ( mais comme on l’a dit avant… une de plus ou une de moins)
- Le groupe de moto le plus nombreux prend la priorité sur l’autre…. Exemple : Si un feu rouge tarde à passer au vert, il arrivera inévitablement un moment ou le troupeau de motards en aura marre de patienter et qu’ils se sentiront assez nombreux et costaux pour passer. Ils passeront.
- Les sens interdits, les Stops, les trottoirs ne sont interdits qu’aux autres. Résultat : les trottoirs, les stops et sens interdits sont devenus une vue de l’esprit au Vietnam.
- Rien ne doit empêcher un motard d’aller ou il veut surtout si l’obstacle n’est pas un camion, un bus ou une voiture. Les queues de poissons, les changements brutaux de directions sont donc conseillés et autorisés pour tous. Les autres n’ont cas faire attention a vous. Le bilan de tout ça…. Les hôpitaux ne désemplissent pas. Je le sais je suis aller visiter les urgences une fois, juste pour voir en curieux. (A noter que dans les urgences, il est surtout urgent de ne rien faire et encore plus urgent de ne pas y aller)
- La possession d’une voiture est encore anecdotique est réservée aux riches vietnamiens. Toutefois on en voit de plus en plus et les taxis sont présents en grande quantité. Posséder une voiture coûte très cher, encore plus cher qu’en France par exemple. Sachez qu’au prix d’achat, vous devrez ajouter une taxe de 100% imposée par le gouvernement. Toutefois le permis voiture est soumis aux mêmes règles que celles que nous avons exposé pour le permis moto. Lui aussi s’achète. Anecdote : (lu dans le journal) : Une dame se rend au concessionnaire retirer la voiture commandée. On lui donne les clefs et elle s’en va. 200 mètres plus loin, elle rentre dans un groupe de motos (toujours elles qui paient) et en blesse et tue quelques uns. Fin mot de l’histoire, la conductrice avait réussie a trouver comment accélérer mais ne savait ou se trouvaient les freins….. Histoire véridique.
- Il y a quelques années, le rève des Vietnamiens était de posséder une moto. Aujourd'hui; c'est de posséder une voiture. Force est de constater que le rève de posséder une moto est devenu une réalité. Quid de l'avenir et des rèves de voitures?
- Quand on voit comment ils conduisent, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. En moto, on peut toujours passer, on ne reste pas bloqué très longtemps dans les emboutellages qui pourraient être évités si il existait un minimum de discipline.
- Si j'extrapole la situation des motos aux voitures que se passera t'il? Les grandes villes seront bloquées en permanence!
Les autobus sont des moyens très utiles et bon marché pour voyager au Vietnam. L'état des routes étant ce qu'il est, les vitesses sont peu élevées et donc c'est long. Une moyenne de 50 Km/heure est difficilement tenable.
Ils existent des compagnies rayonnants dans tout le Vietnam qui vendent des billets très bons marchés. En dehors de la lenteur il y a des contreparties :
- Un bus est souvent plein, et les Vietnamiens sont très bruyants. Il faudra supporter le bruit et éventuellement les musiques diffusées par les portables.
- Il est possible que le bus soit équipé d'un matériel de karaoké. Il est fort probable que vous décidiez de sauter en route plutôt que de subir ce cruel chatiment
- Les Vietnamiens n'ont pas l'habitude de voyager en autocar (ou même en voiture). Attendez vous a des gens malades. Des gens malades qui vont vomir. Dans un bus ce n'est vraiment mais alors vraiment pas très confortable. Prenez une boite de nautamine ( pleine si possible) et distribuez en a toutes personnes dont la peau serait en train de blanchir ( Si la personne est en train de verdir, il est probablement déjà trop tard. Faites lui avaler de force)
- La manière de conduire du chauffeur.... Rappelez vous de cette règle, c'est le plus gros qui a la priorité. EN bus c'est pareil. Un bus a tendance a rouler au milieu de la route. Le bus venant en face aussi. Vous comprenez le problème, ça peut pas bien se passer si on en reste là. Mais le Vietnamien est fier, téméraire et complètement insensible au fait qu'il transporte 50 innocents. Partant de là, nous nous orientons donc vers le résultat = Gros tas de féraille (et de chaire). Et bien non dans 99% des cas. le chauffeur a sa botte secrète ( Si il n'est pas en train de regarder la TV) il aura vu venir l'autre bus venir droit vers lui. Au dernier moment il mettra un grand coup de volant. La ou ca parait un peu magique c'est que les 2 chauffeurs arrivent a s'organiser afin de se déporter chacun de 2 cotés différents. Pour ne rien changer, ca sera encore une fois les motos qui elles, serraient bien leur droite qui seront envoyées encore plus a droite.
- Anecdote : Lors de mon premier trajet en autobus, j'avais surpris le conducteur a faire des prières devant son par-choc avant et d'accrocher d'y bruler des batons d'encen. Grâce la bénédiction du dieu des conducteur d'autobus nous sommes arrivés sans encombre a destination.
- Pas grand choses a en dire si ce n'est qu'ils sont vieux, de marques inconnus en Europe, mais surtout qu'il sont très dangeureux.
- Méfiez vous dans les virages, quand ils sont vides, ils ont tendance a rouler les portes arrières ouvertes. Quand ca tourne, les portes bascule donc d'un coté à l'autre avec la force et la dangerosité que ça implique.
- Plus que tout autres véhicules, un camion qui klaxon ne s'arretera pas. Il considère que son puissant coup de klaxon aura prévenu tout le monde. N'oubliez jamais cela.
- Voyager en Avion au Vietnam est quand même très pratique. Le pays est tout de même très vaste. Il existe une compagnie qui possède le monopole des vols intérieures, c'est Vietnam Airline.
- Vietnam airline fait la fierté du parti Communiste et donc des Vietnamiens. Vietnam Airline est une compagnie qui aujourd'hui possède les standarts de sécurité pour appartenir a l'organisation AIA qui gère tout ce buisness.
- Oui mais.... Pourquoi il n'y pas très longtemps un Boeing 777 s'est retrouvé avec un des ses 2 réacteurs remplacé par un réacteur de moyen courrier. Tout le monde condamne, mais comment est-ce arrivée?
- C'est ce que je reproche au Vietnamien, les règles c'est que pour les autres. "Faites ce que je vous dis mais pas ce que je fais. "
- Autre gros reproche que je fais a cette compagnie monopoleur dans son pays. Un billet vendu est un billet vendu, pas un qu'on peut reprendre. Ce qui m'est arrivé il y a quelques mois...
- Je me rend chez Vietnam airline en Novembre afin d'acheter 2 AR Saigon-Phuquoc pour le mois de Février. On me dit que tout est Ok mais que je dois attendre pour payer car ce n'est pas encore ouvert mais que mes places sont validées.
- Fin décembre, je retourne payer mes billets. On me dit que je ne peux que payer mon retour et que je dois attendre pour payer mon aller. Je paye donc mon retour ( On arrète de réfléchir parfois)
- Mi Janvier, rebelotte, je ne peux pas payer mon aller. Je commence a ne pas être content et je décide de savoir ce qu'il se passe. De fil en aiguille je trouve un responsable qui m'explique toute l'histoire. Accrcochez vous, c'est de la haute voltige.
- Mon aller tombe dans la période la plus demandé de l'année ( le têt ). Comme les prix vols internes sont 4x supérieurs si ils sont vendus a l'étranger que si ils sont vendu dans le Vietnam ils préfèrent remplir les avions de billets vendu par les agences a l'étranger. Mais comme ils ne sont pas surs de remplir leurs avions avec les ventes a l'étranger, ils fabriquent des listes d'attente avec les demandes depuis le Vietnam. Une semaine avant le vol si les avions ne sont pas pleins ils les remplissent avec les ventes intérieures. Il ne disent rien de tout cela. Résultat des courses, je me retrouve avec 2 billets retour uniquement, et des ares payés auprès de l'hotel. Parce que ça ne les dérange pas de vendre un retour sans dire qu'on est pas sur d'avoir l'aller. Bien sur il est impossible d'avoir un état des lieux des places réellement vendues depuis l'étranger afin de savoir si on a la moindre chance d'avoir ce vol. Il faut attendre la date d'une semain avant le vol.
- Alors messieurs/dame de Vietnam Airline vos méthodes commerciales pourries je peux vous assurer que je continuerai a expliquer cette histoire.
- La chose la plus incroyable c'est que pour ne pas renoncer a mes vacances, perdre mes ares, et un billet de retour inutile, j'ai proposé d'acheter les 2 allers au prix fort depuis le Vietnam, mais la aussi ce n'est pas possible. c'est interdit par leur direction. Bon voyage vietnam !